Terre, air, feu par Maxime Rossi

Au sein des 13 structures de La Métropolitaine | 4 mai au 15 septembre 2024

Dans un esprit de célébration, Maxime Rossi imagine Terre, air, feu, un opéra synesthésique en 4 actes qui se déploie sur le territoire métropolitain à différentes intensités, tout au long de La Métropolitaine.

Terre, air, feu de Maxime Rossi, 2024 © Ensaders
L’artiste français Maxime Rossi est invité par les membres du comité de co-direction artistique à imaginer une œuvre ludique, poétique et participative. Il signe Terre, air, feu, un opéra synesthésique en 4 actes.

« Terre, air, feu conçu en quatre temps forts de mai à septembre, relie les programmations spécifiques de chaque lieu par une joute ludique et poétique, hommage à la culture du sport et de la fête.  

 

Terre, air, feu place le spectateur au centre de différents scénarios, parmi lesquels l’invention d’un quatorzième lieu, une montgolfière itinérante, symbole de voyage, de découverte et de créativité. À la fois repère visuel dans le paysage et espace d’exploration où les visiteurs et visiteuses peuvent contribuer à la réalisation d’une oeuvre collective, cette montgolfière cloud hopper se déplace de lieu en lieu comme un trait d’union, faisant aussi écho aux ballons qui ponctuaient le ciel parisien lors des Jeux Olympiques de Paris en 1924. 

 

Cet opéra sensoriel, voire synesthésique, vise à créer un espace d'échange où les spectateurs et spectatrices peuvent contribuer à la construction collective d'un récit. Il offre une approche sensible aux réflexions sur la capacité à établir de nouveaux liens narratifs, où l’environnement sonore, les décors et objets, les costumes et lumières, sont élaborés afin de créer une expérience dépaysante et immersive. 

Chef d’orchestre de cette composition luxuriante, Maxime Rossi sème des poèmes et récolte des fruits qui chantent. À nous d’en manger  » 

-  Vittoria Matarrese, critique et commissaire indépendante

       

Terre, air, feu : Acte I

Samedi 4 mai à Sèvres - Manufacture et Musée nationaux  

Maxime Rossi imagine l’acte I de Terre, air, feu comme une cérémonie où se rencontrent batucada, chanteuses lyriques, montgolfière et smoothie à la betterave.  

Si la parade de batucada, composée de joueurs et joueuses de tous âges et origines, nous invite à célébrer la diversité, l’inclusion et la joie au rythme syncopé des percussions, le smoothie vitaliste chanté promet un voyage étonnant, en utilisant les sons familiers de la cuisine comme matériau artistique d’une boisson à base de betterave, spécialement composée pour éveiller les sens. Une recette dans laquelle chaque son est conçu pour évoquer des textures et des formes, avec des chanteuses qui interprètent les ingrédients et des performeurs vêtus de costumes.    

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Terre, air, feu : Acte II  

Samedi 1er juin à la MABA à Nogent-sur-Marne

Pour Nuit Blanche, Maxime Rossi revisite l’idée de salon de coiffure, un espace de socialisation et de connexion, offrant un lieu où l’expérience intime devient collective : on se fait coiffer, on danse, on échange au milieu d’un marathon musical où l’on croise une chanteuse mêlant lyrique et sonorités d’Outre-mer, et un multi-instrumentiste sur fond de bruits d’arènes animées et vibrantes.     

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Terre, air, feu : Acte III 

Samedi 6 et dimanche 7 juillet, lieu tenu secret 

 

Maxime Rossi conçoit une prairie, invitant le spectateur à une méditation intime sur l'interconnexion avec la nature. Cette prairie imaginée avec la même végétation qu’en 1924 (année des Jeux Olympiques à Paris), part de l'idée de la « main fertile », pour jouer avec notre capacité à générer des idées, des projets, des oeuvres d'art, ou tout autre type de création qui enrichit et nourrit. 

En collaborant avec une botaniste et un musicien, et des associations qui préservent et transmettent la culture des plantes anciennes et sauvages des villes, la prairie sera un champ haptique, où l’on pourra planter des poèmes, se faire lire les cartes, réapprendre la nature à travers ses pouvoirs guérisseurs.  

Terre, air, feu : Acte IV 

Dimanche 15 septembre au Générateur à Gentilly

Maxime Rossi imagine, pour la clôture de La Métropolitaine, un spectacle de Boccia. L’artiste propose à des athlètes d’interagir avec un métallophone, instrument de la famille des percussions. 

Autour d’eux, six musiciens percussionnistes : en plus de frapper les plaques métalliques avec des maillets, il faudra lancer et entrechoquer des boccie, sortes de boules de pétanque en cuir, pour obtenir des sons. Sur une partition quasi mathématique, ouverte et collaborative, les sportifs se font musiciens et la compétition devient concert.   

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13 ateliers de pratique artistique avec le BIM (Bureau Indépendant de Médiation Culturelle)  

En parallèle des 4 actes performatifs, Maxime Rossi et le BIM (Bureau Indépendant de Médiation Culturelle) imaginent ensemble 13 ateliers de pratique artistique. Entre le 4 mai et le 15 septembre, les visiteurs et visiteuses sont invités à investir librement les oriflammes de la montgolfière, afin de réaliser le cadavre exquis géant de La Métropolitaine.  


Gratuit, à destination de tous les publics

Maxime Rossi (né en 1980), vit et travaille à Paris. Diplômé en 2005 de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon, Maxime Rossi aime provoquer des télescopages entre des univers éloignés. 

Son travail défie les catégories pour puiser ses formes et son inspiration dans de multiples sources, à travers le prisme kaléidoscopique d’une pratique complexe et hétérogène mêlant sculpture, installation, performance, scénographie et vidéo. Il décloisonne les genres et fait se rencontrer des formes qui a priori, n’auraient rien en commun : burlesque et histoire de l’art, fanfare et opéra, botanique et musique stochastique…