Terre, air, feu : Acte I
Manufacture et Musée nationaux | Samedi 4 mai à Sèvres
Maxime Rossi imagine l’acte I de Terre, air, feu comme une cérémonie où se rencontrent batucada, chanteuses lyriques, montgolfière et smoothie à la betterave.
Maxime Rossi imagine une cérémonie où se rencontrent batucada, chanteuses lyriques, montgolfière et smoothie à la betterave.
Les chanteuses lyriques, vêtues de costumes, se répondent entre elles et surgissent au pied des œuvres du musée pour interpréter des par- titions contemporaines et le Stabat Mater de Pergolèse (1736).
Plus tard, la parade de batucada, omposée de joueurs et joueuses de tous âges et origines, nous invite à célébrer la diversité, l’inclusion et la joie au rythme syncopé des percussions. Le smoothie vitaliste chanté promet un voyage étonnant, en utilisant les sons familiers de la cuisine comme matériau artistique d’une boisson à base de betterave, spécialement composée pour éveiller les sens.
Deux questions à Maxime Rossi
Équipe TRAM : Tu as imaginé cet acte I comme une cérémonie d’ouverture festive et participative, invitant les publics à déambuler dans les espaces du musée de Sèvres. Peux-tu nous en dire plus ?
Maxime Rossi : Je me suis inspiré de la technique musicale du hoquet, pour esquisser une déambulation en pointillé tout au long de l’après-midi, comme un ping-pong joué à l’intérieur avec des impromptus autour d’œuvres du musée et à l’extérieur avec des tambours, des oriflammes et une boisson vitaliste tel un élixir.
Équipe TRAM : La montgolfière est au cœur de cette cérémonie, presque pensée comme un élément de scénographie. De quelle manière les performeurs et performeuses interagissent-ils avec elle ?
Maxime Rossi : J’aimerais que la montgolfière devienne l’acolyte d’affinités et d’histoires partagées avec les publics, tout en s’animant à son rythme, lors des performances, selon un battement de cœur, une gorgée de smoothie ou encore un bulletin météo. J’ai aussi souhaité qu’elle participe, de manière sonore, à la partition de l’acte I.
Maxime Rossi
Maxime Rossi (né en 1980), vit et travaille à Paris. Diplômé en 2005 de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon, Maxime Rossi aime provoquer des télescopages entre des univers éloignés.
Son travail défie les catégories pour puiser ses formes et son inspiration dans de multiples sources, à travers le prisme kaléidoscopique d’une pratique complexe et hétérogène mêlant sculpture, installation, performance, scénographie et vidéo. Il décloisonne les genres et fait se rencontrer des formes qui a priori, n’auraient rien en commun : burlesque et histoire de l’art, fanfare et opéra, botanique et musique stochastique…